Vingt ans, le bel âge. Thomas Lebrun fête les deux décennies de sa compagnie en une enivrante mosaïque qui célèbre le bonheur de danser. Dans une ambiance sonore aussi pop que baroque, la troupe de vingt danseurs nous embarque dans une odyssée lumineuse et irradiante.
Au plateau, ils sont vingt. Quinze interprètes, plus cinq invités de Cornouaille. Femme, homme, jeune, moins jeune, chacun d’eux est porteur de nombreux héritages transmis et réinventés au fil de ses rencontres artistiques. À eux tous, ils forment une encyclopédie vivante de la danse, d’Isadora Duncan à Ohad Naharin. Tandis que la bande-son remixe avec audace Mozart, The Doors ou Debussy, leurs corps sensibles exultent et s’entrelacent en une série de solos, duos et ensembles, qui alternent avec de jubilatoires transes collectives.
On savoure chaque minute de ce délicieux cadeau d’anniversaire au cœur duquel – cerise sur le gâteau – un long baiser entre deux femmes proclame l’universalité de l’amour. Conçu en pleine pandémie, créé au sortir des confinements, cet hommage à toutes les danses se nourrit des mille et une références qui ont jalonné le parcours du chorégraphe, et celui de ses danseurs.