Spécialiste des droits de la poule pondeuse, de la séduction et des klaxons, Jérôme Rouger nous fait rire dans des spectacles aux propos affûtés. Le voilà pris d’un doute aujourd’hui, l’art et l’humour ont-ils encore leur place en ces temps de crise ?

 

La menace gronde, l’horizon s’assombrit, faut-il continuer à faire rire ? Sérieusement, une chanson pour la paix a-t-elle déjà dissuadé les belligérants ? Quand le pire est à venir, faut-il compter sur les artistes ? Et si l’acte de faire rire détournait les spectateurs des véritables problèmes du monde ? Pour répondre à ces questions, Jérôme Rouger se lance dans un exposé aux nombreux rebondissements.

L’humoriste endosse plusieurs rôles avec la complicité, vraisemblablement involontaire, de la résistante Germaine Tillion, de Roselyne Bachelot ou Dalida. Pour appuyer son propos, il n’hésite pas à franchir les frontières du réel. Voilà soudain son avatar projeté sur un écran géant, prêt à en découdre avec Guillaume Gallienne, de la Comédie-Française, dans un combat épique de Street Fighter ! Entre prises de voix bidouillées et mondes virtuels, accessoires en pagaille et arguments plus ou moins vérifiés, Jérôme Rouger partage un discours d’une drôlerie sans faille. L’absurde et la fantaisie triomphent !

Mise en scène Jérôme Rouger et Patrick Ingueneau Écriture et jeu Jérôme Rouger

La manière qu’a Jérôme Rouger de manier l’humour a peu d’équivalents tant elle est ingénieuse, délicieusement absurde et pousse à la réflexion.

LE MONDE

Vous aimerez aussi

23/24

Les Gros patinent bien

Olivier Martin-Salvan / Pierre Guillois

23/24

La Vie est une fête

Les Chiens de Navarre