Avec la tribu du Grand Orchestre du Tricot, entourés d’une myriade d’invités prestigieux, Théo Ceccaldi au violon et son frère Valentin au violoncelle remontent le fil de l’histoire familiale pour rendre hommage à leur père. Une fresque musicale flamboyante évocatrice d’exil et d’Orient.
Fantazio, Leïla Martial, Abdullah Miniawy au chant, Emile Parisien au sax soprano, c’est avec une belle brochette d’aventuriers, venus du jazz, du rock ou des musiques traditionnelles, et l’énergie bouillonnante du collectif, que les deux frères écrivent une épopée musicale. Inspiré par l’histoire personnelle de la famille Ceccaldi, ce Constantine prend une dimension universelle, à travers une dizaine de pièces écrites par leur père Serge, compositeur prolifique.
La musique, les chants et les récits évoquent l’exil, le déracinement, la colonisation, les vies oubliées ou des souvenirs impalpables et vaporeux. Tour à tour facétieux, écorché, enfantin ou tonitruant, le Grand Orchestre du Tricot se joue des codes et des frontières en inventant la bande originale lyrique et décalée d’un road movie imaginaire. Un voyage exalté qui nous mène d’un Paris bouillonnant jusqu’aux hauteurs arides des reliefs de Constantine, en Algérie.