Emmenés par la jeune et intrépide bandonéoniste Louise Jallu, sous la baguette du chef d’orchestre québécois Nicolas Ellis, les musiciens de l’Orchestre National de Bretagne invoquent la ferveur du compositeur argentin Astor Piazzolla.
Du haut de ses 27 ans, Louise Jallu apparaît déjà comme une représentante majeure du tango d’aujourd’hui. Au panthéon de ses compositeurs trône la figure tutélaire de Piazzolla, pour la manière dont il a transformé le tango en un art moderne, faisant passer la musique argentine des pistes de danse aux salles de concert du monde entier.
« Dans la musique de Piazzolla, il y a une sorte d’urgence, de rage comme une transposition de sa vie » rappelle Louise Jallu. Depuis les clubs de Buenos Aires jusqu’à la Philharmonie de Paris, la bandonéoniste creuse son sillon à son tour, en sublimant le legs du maître argentin. Jouer dans l’esprit, jamais à la lettre près. La musicienne déploie une créativité sans limite ouverte aux vents d’un tango qu’on souhaiterait éternel.
Sous la baguette du chef d’orchestre québécois Nicolas Ellis, figure montante en Amérique du Nord, ce concert mettra également en avant le compositeur français Bernard Cavanna, influencé par Piazzolla.