Jean-Baptiste Doulcet nous entraîne dans un programme sur mesure avec Liszt, Debussy, Bartók et Sibelius. En harmonie avec l’esprit de chaque pièce, le pianiste virtuose compose un parcours d’une poésie et d’une tenue exceptionnelles.
L’art de la fougue. Pianiste, compositeur, improvisateur, à tout juste trente-deux ans, Jean-Baptiste Doulcet a déjà publié deux enregistrements. Pour ce récital, le musicien nous plonge dans un monde onirique. Liszt est un compositeur primordial dans le parcours du pianiste : « Chez Liszt, il y a des visions partout ». La Ballade n°2 utilise toute la gamme du piano pour créer une atmosphère intense et émotionnelle propice à l’évasion.
« Quand on n’a pas le moyen de se payer des voyages, il faut y suppléer par l’imagination », rappelle Debussy. Ses Estampes nous emportent. En Extrême-Orient avec ses Pagodes, en Andalousie pour La Soirée dans Grenade. Et en France, dans les Jardins sous la pluie. La visée suggestive de Bartók est indéniable dans sa suite En plein air. Debussy n’est pas loin lorsque Bartók quitte l’atelier pour une exploration auditive de la nature. Avec les sonorités douces des Impromptus de Sibelius, le pianiste rend enfin hommage aux émotions marquantes de ses années passées en Finlande et en Suède.