Le chef-d’œuvre cinématographique de Wim Wenders porté à la scène. Tel est le nouveau défi de la co[opéra]tive, désireuse d’un répertoire lyrique d’aujourd’hui destiné à un large public. Avec sept chanteurs et six marionnettistes, plusieurs changements de décors et treize musiciens dans la fosse, un opéra en apesanteur.
Sentinelles invisibles, deux anges bienveillants contemplent les habitants du haut du ciel berlinois. Fasciné par une jeune trapéziste, l’ange Damiel devenu amoureux décide de faire le grand saut et de renoncer à l’éternité pour goûter à l’existence humaine…
Des humains dans le rôle des anges, des marionnettes pour ceux des humains dans le décor d’un Berlin coupé en deux par le mur. En complicité avec l’équipe de mise en scène, Othman Louati a écrit une partition chorale, aux sonorités chatoyantes, entre ciel et terre, nourrie du rythme des musiques de cinéma. Dans le rôle de Damiel, on retrouve la soprano Marie-Laure Garnier, Révélation artiste lyrique en 2021, qui a déjà enchanté le Théâtre de Cornouaille par ses spirituals. Elle est accompagnée du baryton Romain Dayez et par cinq solistes qui forment aussi le chœur.
Prix de la critique : Les Ailes du désir est lauréat du Prix de la Critique dans la catégorie « meilleure diffusion musicale » pour la saison qui s’achève.
Les Prix de la critique sont décernés chaque année par le Syndicat professionnel de la critique de théâtre, musique et danse.
